Guide du WLTP pour le marché des VUL | Modul-System

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Les fabricants de véhicules particuliers et de Véhicules Utilitaires Légers (VUL) doivent effectuer une série d’examens pour vérifier la conformité de leurs véhicules aux règlementations en vigueur avant de les placer sur le marché. En septembre 2019, les fabricants de VUL devront également se préparer à se soumettre à ces examens.

Depuis les années 1980, des tests de laboratoire sont effectués pour mesurer la consommation de carburant des véhicules, ainsi que les émissions de CO2 et de polluants atmosphériques. Ces tests sont effectués conformément à des procédures standardisées qui peuvent être reproduites, permettant de comparer les résultats. Suivant des conditions définies par le droit de l’Union européenne, le Nouveau Cycle Européen de Conduite (NEDC) était fondé sur des cycles de conduite théoriques pour tester différents modèles de voitures, et permettre aux consommateurs de comparer les résultats.

Cependant, au fil du temps, les évolutions technologiques et l’évolution des conditions de conduite ont rendu ce test obsolète pour les automobiles actuels.

L’Union européenne a ainsi mis en place un nouveau test, entré en vigueur en 2017 de manière échelonnée. Ce nouveau test est intitulé Procédure d'essai mondiale harmonisée pour les voitures particulières et véhicules utilitaires légers (WLTP). Le WLTP a été conçu comme un test international, pour permettre des comparaisons à l’échelle mondiale des valeurs de consommation de carburant. Cependant, l’UE et d’autres régions du monde peuvent appliquer le test de différentes manières selon leurs règles nationales relatives à la circulation routière. Le WLTP modifie de manière radicale l’évaluation de l’impact environnemental des nouveaux véhicules.

Contrairement à l’ancien test NEDC, qui exploitait des valeurs suivant un profil de conduite théorique, le nouveau test WLTP a été conçu sur la base de données de conduite réelles. Ces données ont été recueillies dans le monde entier dans le but de refléter une plus grande diversité de profils de conducteurs.

Le test évalue les véhicules à partir de différentes vitesses moyennes et de différentes phases de conduite, du freinage aux arrêts en passant par l’accélération. Ce test examine également les valeurs de consommation d’énergie de groupes motopropulseurs alternatifs, ainsi que l’autonomie des véhicules électriques. Chaque configuration de groupe motopropulseur est testée pour la version la plus légère et la plus lourde d’un type de véhicule. Le WLTP constitue une base nettement plus pertinente de calcul de la consommation de carburant et des émissions d’un véhicule, ce qui fournit ainsi aux consommateurs des données plus réalistes et qui reflètent mieux les résultats sur-route du véhicule.

Consommation de carburant et émissions de CO2

L’efficacité énergétique correspond à la relation entre la distance parcourue et le carburant consommé pour parcourir cette distance. Il existe une corrélation directe entre la quantité de carburant consommée par un véhicule et la quantité de CO2 émise en conséquence.

Depuis le début du passage progressif du NEDC au WLTP, en septembre 2017, certains véhicules disposent de valeurs pour les deux tests. Le WLTP est un test plus long et plus rigoureux que le NEDC, ce qui permet de refléter de manière plus réaliste la conduite dans le monde réel. Ainsi, les résultats du WLTP donneront sans aucun doute des valeurs de CO2 plus élevées pour les véhicules testés que les valeurs obtenues à travers du test NEDC. Ces valeurs ne démontrent aucun changement dans les performances d’un véhicule en termes de consommation de carburant. Il s’agit plutôt d’une représentation plus réaliste de son impact environnemental.

L’impact du WLTP

Les importantes améliorations apportées au processus de test fournissent une base de calcul bien plus pertinente de la consommation en carburant et des émissions d’un véhicule. Les véhicules particuliers immatriculés après le 1^er septembre 2018 sont désormais assujettis au WLTP, et cela s’appliquera également aux VUL à compter du 1^er septembre 2019. En se rapprochant davantage de conditions de conduite réelles, le WLTP informe mieux les décisions d’achat, qu’il s’agisse d’un véhicule particulier ou d’une flotte de VUL.

Depuis 1992, l’UE impose des limites strictes aux émissions des véhicules. Les incitations fiscales et aux économies s’inscrivent dans le cadre de plans gouvernementaux mis en place pour encourager les pratiques durables et réduire les émissions nocives de carbone. Le chiffre correspondant aux émissions de CO2 issu du test est utilisé pour déterminer les tranches d’imposition.  Ce nouveau processus de test étant bien plus rigoureux, les valeurs de CO2 obtenues en résultat sont susceptibles d’être plus élevées, ce qui pourrait faire passer de nombreux véhicules à des tranches d’imposition supérieures. Reste à savoir exactement comment les gouvernements souhaitent réformer l’imposition basée sur les émissions de CO2 sans pénaliser les acheteurs récents ni décourager l’investissement des entreprises dans des véhicules de flotte plus écologiques.

Les tests étaient auparavant effectués sur des véhicules à vide avec uniquement des équipements standard. Conformément au WLTP, des tests supplémentaires doivent désormais être effectués pour refléter les différentes possibilités de chargement du véhicule. Des équipements supplémentaires peuvent faire augmenter le poids d’un véhicule, entraînant ainsi une augmentation de la consommation de carburant pour maintenir le véhicule en mouvement. Les émissions de CO2 augmentent en conséquence.

Le poids de la cargaison d’un fourgon peut avoir des conséquences sur la tranche d’imposition de ce véhicule. Ainsi, un poids plus léger constitue un avantage à l’achat d’un véhicule, car l’impôt est susceptible d’être plus faible. Pour un véhicule unique, cela peut ne pas représenter un gain conséquent. Cependant, si l’on envisage la situation pour une flotte, les coûts peuvent augmenter très rapidement. Il devrait être possible par exemple de commander un nouveau véhicule sans planchers lourds en contreplaqué, en préférant un système de plancher léger et modulaire. Modul-System propose déjà une solution de plancher modulaire qui, en moyenne, est environ 20 % plus légère qu’un plancher en contreplaqué. De la même manière, la solution de cloison ultra-légère proposée par Modul-System permet de faire jusqu’à 50 % d’économies potentielles de poids. Modul-System se positionne dans le peloton de tête et propose des produits systématiquement conçus en prenant en compte la question du poids. Ses produits sont donc d’autant plus pertinents au vu des changements entraînés par le WLTP.